Le nouveau statut d’auto-entrepreneur

La loi n° 2008-776 du 4 août 2008 a instaurée un nouveau cadre juridique, social et fiscal pour le vendeur particulier professionnel : le statut de l’auto-entrepreneur. Ce statut, applicable depuis le 1er Janvier 2009, mérite quelques précisions notamment en ce qui concerne la responsabilité de ce futur auto-entrepreneur.

En effet, l’aspect le plus novateur  et le  plus visible de ce statut est relatif aux avantages sociaux et fiscaux qu’il confère aux commerçants qui peuvent en bénéficier. C’est à dire toutes les personnes physiques (étudiant, retraités, salariés) exerçant une activité commerciale (artisanale ou libérale, excepté celle agricole) à titre principal ou complémentaire. La création de ce statut ayant  pour objectif de dynamiser l’entreprenariat en levant les barrières au développement de l’entreprise individuelle, simplifie les prélèvements fiscaux et sociaux.

Au niveau juridique, l’innovation est relative à la l’obligation faite à tout commerçant de s’inscrire au registre du commerce et des sociétés prévue par l’article L 123-1 du Code de commerce. En effet, l’auto-entrepreneur échappe désormais a cette obligation en vertu de l’article L 123-1-1 qui dispose que « les personnes physiques exerçant une activité commerciale à titre principal ou complémentaire sont dispensées de l’obligation de s’immatriculer au registre du commerce et des sociétés tant qu’elles bénéficient du régime prévu à L 133-6-8 du code de la sécurité sociale ».

En revanche, il ne modifie pas les obligations juridiques qui incombent à tout commerçant. Ainsi, la responsabilité juridique de l’auto-entrepreneur est identique à celle du vendeur professionnel. D’ailleurs, ce statut ne modifie pas les critères de qualifications d’une personne en vendeur ou professionnel puisqu’il emploie le terme de professionnel et de commerçant sans distinction comme des synonymes. Le Code du commerce définit seulement la notion de commerçant (qui est celui qui exerce des actes de commerce et en fait sa profession habituelle (article 121-1 du Code de commerce). Le « professionnel » ne trouve pas de définition légale mais on peut qualifier comme telle la personne qui exerce une activité commerciale de manière habituelle ou régulière, qui en titre profit et qui a l’intention d’avoir une activité professionnelle (c’est à dire qui réalise des actes de commerce : vendre ou acheter).

Dès lors, l’auto-entrepreneur, est un professionnel tel qu’il est défini par le Code de la consommation. Cela signifie  que comme tout commerçant il est soumis à toutes les règles protectrices du consommateur imposées par le Code de la consommation tel que le droit de rétractation, la garantie de conformité.

De plus l’entrepreneur engagera sa responsabilité en cas de défaut de livraison ou encore de produits défectueux. La responsabilité de l’auto-entrepreneur couvrira aussi la vente de produits illicites et la méconnaissance de son obligation d’information du consommateur. En effet, outre l’obligation de renseigner sur son identité, il doit informer le consommateur sur la nature et le prix du bien ou service vendu, la date limite de livraison. L’auto-entrepreneur verra sa responsabilité engagée également en cas de refus de remboursement des frais de livraison (y compris les frais d’expédition) au consommateur ayant fait jouer son droit de rétractation. Enfin, comme chaque vendeur professionnel, il est responsable en cas par exemple de délivrance non conforme au produit acheté ou encore de revente à perte.

Auteur : Gabriel Seignalet

Les apports du statut d’auto-entrepreneur

La loi n° 2008-776 du 4 août 2008 a instauré un nouveau cadre juridique, social et fiscal pour le créateur d’entreprise: le statut de l’auto-entrepreneur. Ce statut applicable depuis le 1er janvier 2009 mérite quelques précisions notamment en ce qui concerne les avantages et les inconvénients de ce nouveau régime.

Les apports du nouveau statut d’auto-entrepreneur

L’objectif affirmé par cette loi est clair : répondre à une demande logique d’insertion ou de réinsertion en favorisant l’émergence d’un véritable « tissus d’indépendants ». En clair, il s’agit de simplifier au maximum les formalités liées à la création d’entreprise.

A ce titre, la nouvelle prévoit que l’auto-entrepreneur est dispensé de s’inscrire au registre du commerce et des sociétés. Une simple déclaration au CFE suffit (formulaire à retirer sur place ou à remplir sur internet.

Le statut de l’auto-entrepreneur permet en outre d’opter pour l’acquittement des prélèvements sociaux et fiscaux à la source. Ce prélèvement s’élève à 13 % du chiffre d’affaires réalisé dans le cadre d’une activité commerciale et à 23 % pour une activité de services. Avantage conséquent : Les prélèvements sociaux et fiscaux de la nouvelle activité seront effectués mensuellement ou trimestriellement, seulement à compter du jour ou l’auto-entrepreneur réalise un chiffre d’affaires.

Enfin, dernier avantage non négligeable : Par acte notarié il est possible de rendre insaisissable l’ensemble de son patrimoine immobilier, bâti et non bâti, et non plus seulement la résidence principale.

Application du statut d’auto-entrepreneur

Ce statut est destiné aux entreprises qui débutent et qui n’ont pas pour ambition, en début d’exercice, de réaliser un chiffre d’affaire important. En effet, le bénéfice de ce statut est réservé aux entreprises ayant un chiffre d’affaires maximum de :

  • 32 000 euros HT pour une activité de prestations de services
  • 80 000 euros HT pour une activité commerciale.

Dispositions fiscales et sociales relatives au statut d’auto-entrepreneur

L’auto-entrepreneur doit opter pour le régime micro-social auprès du Régime Social des Indépendants (RSI) au plus tard le 31 décembre ou au plus tard le dernier jour du mois qui suit la création de votre entreprise.

Le montant des prélèvements sociaux est prélevé mensuellement ou trimestriellement (au choix) et s’élève à :

  • 21,3% du chiffre d’affaires pour une activité de prestations de services
  • 21,3% du chiffre d’affaires pour une activité de prestations intellectuelles (activités libérales)
  • 12% du chiffre d’affaires pour une activité commerciale.

Il est à souligner que dans le cadre de ce régime, l’auto-entrepreneur n’est pas assujetti à la TVA (Franchise en base de TVA).

Par ailleurs, l’auto-entrepreneur qui aura opté pour ce forfait social, pourra demander le bénéfice d’une imposition forfaitaire de 1 à 2,2 % basée sur le chiffre d’affaire en ce qui concerne l’impôt sur le revenu sous réserve que les revenus du foyer fiscal de l’année précédent la création de l’entreprise, pour une part du quotient familial, ne dépasse pas un certains montant (25 195 euros familial 2007). Toutefois, cette limite peut être majorée de 50% par part supplémentaire et de 25% par demi-part.

Si la condition de revenu maximum du foyer fiscal n’est pas remplie l’auto-entrepreneur sera assujetti au régime de base de la micro-entreprise, barème progressif après un abattement forfaitaire.

Auteur : Gabriel Seignale

Revenir sur le changement de nom après adoption simple

[colorbox title= »Question » color= »#333333″]Bonjour,

Mon beau-père m’a adotpé à mes 18 ans par adoption simple. Suite à cette adoption, j’ai changé de nom de famille en accollant à celui de mon père biologique le nom de mon beau-père.

Aujourd’hui, je souhaiterai ne conserver plus que le nom de beau-père. En effet, je dois me marier en 2008 et ainsi pouvoir offrir à ma future épouse (nom d’usage) et à mes futurs enfants uniquement le nom de mon beau-père et donc supprimer le nom de mon père biologique de mon double nom.

Est ce possible et quelle est la procédure?

Cordialement[/colorbox]

[colorbox title= »Réponse » color= »#c0c0c0″]Bonjour et bienvenue !

Il faut bien comprendre ce qu’est une adoption simple :
Par cette opération, vous avez simplement ajouté un lien de filiation à votre généalogie…
Cette opération ne peut en aucun cas supprimer l’existence juridique de votre premiere famille de sang.

Si vous souhaitez procéder de cette manière, il vous faudra changer l’adoption simple en adoption pleniere.
Attention touefois, si vous procédez de la sorte, vous perdrez tout lien juridique avec votre premiere famille : Vous ne pourrez prétendre à aucune succession ( même celle de votre pere ), vous ne serez plus tenu des pensions alimentaires à verser a votre pere s’il est dans le besoin etc …

L’adoption pleniere vous permet de  » perdre  » votre précédent nom de famille, mais cette perte détruira tout lien avec votre ancienne famille, au moins juridiquement parlant !

S’agissant de la procédure, il faudra soit vous rapprocher d’un notaire ( moins cher mais plus long ), soit contacter un avocat ( bien plus cher, mais plus rapide … ).

Cordialement[/colorbox]

[colorbox title= »Réponse » color= »#c0c0c0″]Merci pour votre réponse.

Je pensais cependant que dans le cadre d’une adoption simple, du moins à l’époque de la procédure (en 1998), on m’avait demandé de choisir entre porter le double nom (père biologique et père adoptif) OU seulement le nom de mon père adoptif.

A cette époque, pour des raisons d’identité vis à vis de mes connaissances, amis, etc, j’avais choisi la première option (double nom).

Aujourd’hui, tout mon entourage professionnel et privé me connait sous le nom de mon beau-père (souvent uniquement). Je voulais savoir si il était possible de revenir sur ce choix mais sans forcement faire une adoption pleinière. En restant dans le cadre de l’adoption simple.

Merci par avance pour votre retour.

Cordialement,[/colorbox]

[colorbox title= »Réponse » color= »#c0c0c0″]bonjour

Je voudrai savoir si il est possible pour moi et mon mari qui somme les parent biologie de notre petite fille agé de 2ans et demi que nous l’avons adopté a une personnes qui et mon cousin et avec sa femme ,et nous avons fait une adoption simple si il et possible de pouvoir la récupéré définitivement comment je doit faire?

Est ce quil y a une procedur a faire?
Est ce que sa doit passé par le juge ?

Parce que mon cousin javait confiance en lui pour ma fille
je trouve que ma fille et trés tromatisé par mon cousin
conte mon cousin la grande mai alor tré céverement c’est comme si cétait une obligation que ma fille doit le faire
ex:j’ai vue de met propre yeux ;moi ;mari;et mon frére mon cousin lui obligé de dormir mais elle ne voulai mai lui a forcé de dormir elle ne voulait pa ensuite elle a eu peur et elle a pleuré et j’ai eu mal
ex:Et la premier des chose quand mon cousin envoi ma fille cher moi la premiere des choses que ma fille demande elle a toujour faim tout le temp faim
ex:Et au moment que ma fille doit quitté de cher moi pour rentré a la maison avec mon cousin elle pleure et j’ai tré mal elle ne veut pas rentré elle a tré peur de mon cousin

nous avons adopté notre fille parce que nous avons eu un probléme de couple
mon mari mavait trompé avec une autre et j’étai seul avec ma fille et j’avait pas de travail pour pouvoir nourrir ma fille alors javait décidé de plcé ma fille avec mon cousin et sa femme qui se son mis d’accord a la prendre ensuite sa femme ma dit que sa sera plus facile a faire les paparasse pour l’ecole de ma fille si en fait une adoption mais en na décidé que sa soit simple mais je ne savit pas que mon cousin été tro tro cévère sur ma fille et que je voiyé que ma fille avait tré peur de son père adoptif que doit je faire sil vous plait je sauvé ma fille aider moi

merci[/colorbox]