Les SCPI doivent être appréhendées comme un outil de diversification et d’optimisation de patrimoine, ni plus ni moins.
Ce type de placement, dit « pierre-papier », doit compléter votre éventail d’investissement et ne doit pas être votre UNIQUE investissement.
Selon moi, les SCPI combinent risque modérés et objectif de rentabilité. Toutefois j’insiste sur un point, le risque zéro n’existe pas dans ce type de placement. Il sera modéré mais existant.
Petit tour d’horizon
Les SCPI ? C’est quoi ? Ce sont des Sociétés Civiles de Placement Immobilier, ces dernières sont une forme de placement collectif immobilier et sont gérées par des Sociétés de Gestion qui doivent répondre à une multitude de conditions (garanties, capital minimum…) pour accéder à ce « poste ».
Les SCPI empruntent le mode de fonctionnement des Sociétés Anonymes et des Sociétés Civiles. C’est d’ailleurs cet hybridité qui complique tout.
En clair, les SCPI sont des produits de placement collectif immobilier car elles regroupent plusieurs investisseurs, chacun d’entre-eux est engagé à hauteur de la somme investie, donc de ses parts. Les sommes ainsi placées sont ré-investies par la SCPI dans de l’immobilier (de commerce, de bureaux, d’habitation…= diversification sectorielle)
Ainsi, l’investisseur-associé percevra des revenus, des loyers réguliers, qui seront établies sur la base du nombre de parts qu’il détient.
Quels sont les avantages du placement en SCPI ?
Le premier avantage réside en la mutualisation du risque, car la collectivité du placement et les choix d’investissement(diversification géographique et sectorielle des biens) tendent à minimiser ces derniers.
Ainsi, équilibre et stabilité entre taux de rendement et prise de risques ont été trouvés.
Les loyers sont perçus de façon continue, régulière et sont fiscalisés au même titre que les « loyers classiques ». De plus, les prérogatives de gestion qui s’attachent à la qualité de propriétaire sont assurées par la SCPI.
Enfin, un contrôle poussé est exercé par l’AMF sur la SCPI et la société de gestion.
Cependant, un point noir vient ternir le portrait des SCPI. Ces dernières, présentent l’inconvénient d’un défaut de liquidité des parts, donc des sommes investies. Bien que des mécanismes ont été mis en place pour palier à ce point négatif, il est bon de garder à l’esprit qu’un laps de temps est nécessaire, pour ce qui est de la revente des parts.
Pour conclure, le placement « pierre-papier » doit être abordé comme étant un placement à moyen, long terme, un outil de diversification patrimonial et de compromis.
Le régime des SCPI est défini par les art. L214-50 & s. du Code monétaire et financier.
Cad que le risque de perte portera uniquement sur cette somme. Cependant, il est bon de vérifier les statuts de la SCPI, car certaines peuvent engager l’investisseur au double de la somme investie.
Ex : J’investis 150 000euros, mais je peux en perdre 300 000euros. (si les statuts le prévoient)
Imposition sur la base du régime foncier. Possibilité pour l’investisseur de déduire les intérêts d’emprunt et d’imputer les déficits fonciers si il y a lieu.
AMF= Autorité des Marchés Financiers.